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Médaillon Princesse Mathilde

1 200,00

Médaillon mural en argent ciselé et métal doré réalisé pour la princesse Mathilde. Dimensions : H. 13,3 cm L. 7 cm

Pendentif à portillon et pampilles portant les deux premières lettres du prénom de la Princesse Mathilde
Bonaparte (1820-1904) sous la couronne impériale.

 

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Description

Travail exécuté dans la deuxième moitié du XIXe siècle, après la proclamation du dogme sur
l’Immaculée Conception par Pie IX, le 8 décembre 1854.
Ce médaillon en vermeil, serti de pierres facettées vertes, rouges et bleues, est découpé et ajouré,
surmonté d’une croix sous la bélière. Le revers du médaillon présente un décor ciselé d’arabesques.
Le petit vantail est à décor niellé comportant le chiffre MA (celui de la Vierge tout d’abord) mais du même

dessin que celui de Mathilde que l’on retrouve sur les murs de la chapelle dédiée à la Vierge, de Saint-
Gratien, dont elle finança en partie la construction (1857). Dans cette chapelle qui abrite la sculpture de

la Princesse, les deux premières lettres de son prénom figurent sur le mur à côté d’un épi de blé.
A l’intérieur du médaillon, en décor moulé, la Vierge apparaît dans le chœur de la chapelle, dressée sur
le globe terrestre, le pied écrasant la tête du serpent et au dessus d’une nuée.
L’intérieur de la porte est recouvert d’un fin velours rouge.

Mathilde-Létizia Wilhelmine Bonaparte, dit « la princesse Mathilde » est la fille de Jérôme Bonaparte, ex-
roi de Westphalie et de Catherine de Wurtemberg.

Elle fut fiancée brièvement à son cousin Louis-Napoléon Bonaparte, futur Napoléon III mais pour
diverses raisons, dont financière, les fiançailles furent rompues et épousa finalement en 1840 le comte
Anatole Demidoff, violent, dont elle se sépara 6 ans plus tard pour s’enfuir à Paris.
Grâce à l’ascension de son cousin, elle garde une place de premier choix en tant que maîtresse de
maison à l’Elysée puis en tenant un salon littéraire couru et assurément Bonapartiste.

La princesse Mathilde aurait fait réalisé ce médaillon pour elle ou afin de l’offrir, en mémoire des trois
apparitions faites à Catherine Labouré, du couvent des Sœurs de la Charité, en 1830.
Cette dernière, religieuse novice, dit à son confesseur avoir vu la Vierge Marie.
Lors de sa deuxième apparition, la Vierge demande que des médailles soient faites à son effigie en gage
d’amour.
Ces médailles auraient suscité plusieurs miracles lors de l’épidémie de choléra qui frappa Paris en 1832.
En 1836, les bienfaits des médailles sont reconnus mais on ne cite toujours pas le nom de Catherine
Labouré. Ce n’est qu’en 1947 qu’elle sera canonisée par le pape Pie XII.

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